Le billet du directeur: Notre corps est un mystère

22 décembre 2022

Depuis l'origine de la vie

Lors de la visioconférence de novembre avec Miriam Gablier, nous avons effectué un état des lieux de la connaissance que nous avions du corps. Quel constat avons-nous partagé ? En fait, que ce soit au niveau de la biologie ou des neurosciences, l’accumulation du savoir scientifique ne nous permet pas d’affirmer que nous savons ce qu’est réellement le corps. Nous en sommes loin ! L’origine de notre monde se situerait à 14,5 milliards d’années. Selon le physicien Emile Charon, les électrons voyageraient en se chargeant continuellement d’information, passant par la naissance de la Terre, il y a 4,5 milliards d’années, et jusqu’à l’avènement de l’homo sapiens, il y a 7 millions d’années. Ce qui pourrait expliquer l’accès à des mémoires, à des informations inédites lors de certains états induits par la respiration holotropique, par la mobilisation du corps avec les rythmes, ou par l’absorption de substances hallucinogènes par exemple.

Pendant la période fœtale, chacun(e) de nous « parcourt » la phylogénèse. C’est-à-dire que nous « revivons » l’évolution des espèces. La structuration de notre cerveau et du système nerveux en témoignerait. Les milliards de cellules qui constituent notre corps et le nombre incalculable d’électrons qui les « accompagnent », recèlent des informations et peut-être de l’intelligence qui dépassent notre capacité d’entendement actuel. Une dernière instance a été découverte en 1996, par le chercheur italien Giacomo Rizzolati : les neurones miroir. Cette découverte encore peu connue du grand public, correspond très probablement à une découverte scientifique majeure. Elle pourrait nous faire reconsidérer notre approche et notre compréhension du comportement humain, de ses troubles.

Notre corps, notre instrument

Il est temps d’apporter à notre corps l’attention et le soin qu’il lui reviennent. Depuis, très longtemps, je répète la chose suivante : « L’homme a le même rapport à la nature et à la femme que celui qu’il a avec son propre corps. Quand il accordera l’attention et le respect que demande son corps, il pourra alors véritablement se mettre en harmonie avec son environnement ». Pour le moment, il reste du chemin à parcourir et les alarmes sont aux rouges de partout !

Dans l’enseignement de l’IFGAP, nous redonnons ses lettres de noblesse à notre corps, à nos instances archaïques. Cela implique l’ouverture à notre sensorialité. Notre pédagogie intègre 14 canaux de perception sensorielle, et pas seulement les 5 ou 6 habituellement évoqués. Notre composante animale demande à être intégrée en tant que mode d’intelligence, en tant que ressource. La culture du « corps-instrument » que développe notre école, à ouvre à de nouveau modes d’intelligence éminemment précieux en thérapie, en coaching, en pédagogie, en créativité.

La relation de résonance, le mode d’accompagnement qui caractérise l’approche de l’IFGAP mobilise de multiples ressources du « corps-instrument ». Ainsi les formations que propose notre école comprennent-elle l’ouverture de de nouveaux canaux sensoriels, qui permettent l’accès aux multiples intelligences que la vie met à notre disposition. Elle implique une approche sensitive et énergétique du corps, de la relation, de leurs différents langages. Ainsi, c’est une exploration passionnante des ressources et du mystère du corps vivant, qui s’ouvre à nous.

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